Isamu Noguchi
Isamu Noguchi
Du 15 mars
au 2 juillet 2023
Du 15 mars
au 2 juillet 2023
À l’occasion de son 40e anniversaire, le LaM consacre à l’artiste et designer nippo-américain Isamu Noguchi (1904-1988) sa première grande rétrospective en France.
Véritable trait d'union entre l'Est et l'Ouest, dépassant les frontières et les catégories artistiques, Noguchi incarne une vision ouverte et décloisonnée de l'art qui, aujourd'hui encore, influence la création contemporaine.
À travers plus de 250 œuvres (sculptures, dessins, objets de design, objets de scénographie, photographies), cette exposition, exceptionnelle tant par son ampleur que par les enjeux qu'elle met en lumière, invite à découvrir l’œuvre kaléidoscopique d’un artiste méconnu en Europe, qui a pourtant durablement marqué l’histoire.
14.03.2023 > 02.07.2023
Mardi > dimanche
10 h > 18 h
Tarif plein : 11 €
Tarif réduit** : 8 €
*Hors frais de dossier
**Sur présentation d’un justificatif de moins de 3 mois et/ou en cours de validité
Fils d'une mère écrivaine américaine et d'un père poète japonais, Isamu Noguchi passe son enfance au Japon et son adolescence aux États-Unis.
Après une formation artistique, il part vivre à Paris en 1927 où il devient l'assistant du sculpteur roumain Constantin Brâncusi.
Vivier de la jeune création, la capitale lui permet de fréquenter des figures de l'avant-garde, en particulier les Surréalistes, l'École de Paris et les artistes américains expatriés tels qu'Alexander Calder.
Si la France constitue un point d'ancrage tout au long de sa vie, Noguchi n'a de cesse de voyager et de se nourrir des pays qu'il traverse et des personnes qu'il rencontre. Que ce soit auprès de l'architecte Richard Buckminster Fuller, du maître de la calligraphie chinoise Qi Baishi ou encore de la chorégraphe Martha Graham, sa curiosité l'amène à expérimenter divers médiums, lui permettant d'accéder au statut d'artiste "total".
Bénéficiant d'une reconnaissance importante dans l'Amérique des années 1950, Noguchi participe à des expositions iconiques dont le LaM rejoue, au sein de son parcours, certaines des plus marquantes.
Affecté par les drames de son époque et le racisme qu'il subit, tant au Japon qu'aux États-Unis, Isamu Noguchi conçoit la création comme une quête identitaire et un acte social permettant de tisser des liens entre les individus.
En 1941, suite à l’attaque de Pearl Harbor, l’artiste se fait volontairement interner à Poston, l’un des plus importants camps de détention de Nippo-Américains, en Arizona. Là-bas, il envisage d’améliorer les conditions de détention des prisonniers en proposant des projets de parc et de zone de loisirs.
Mais c’est en réalité dès les années 1930, grâce au volet du New Deal soutenant les artistes, que Noguchi commence à s’intéresser à l’espace public et au paysage.
Il conçoit alors des édifices et monuments qui modèlent l'urbanisme et anticipent son travail sur l'environnement et l'art des jardins dont son Jardin de la Paix, conçu pour le nouveau siège de l'UNESCO à Paris, est l'un des exemples les plus remarquables.
Outre l'espace public, Noguchi s'intéresse également au design et aux objets utilitaires. Il est notamment l'inventeur des célèbres lampes Akari, icônes mondiales du design.
Élargissant sa pratique, il imagine également de nombreux objets pour le quotidien tels que des babyphones ou des prototypes de voitures aux lignes futuristes.
"Je n'ai jamais souscrit à l'idée que les sculptures ne sont que des sculptures et n'ont rien à voir avec un outil. Martha les utilisait comme outils symboliques ou gestuels. Elles étaient une extension de son corps."
Isamu Noguchi
Souhaitant "dépasser l'art des objets", Isamu Noguchi se passionne pour le rapport entre la sculpture, l'espace et le corps, ce dont témoignent ses nombreuses collaborations avec le monde du théâtre et de la danse. Il tisse notamment des liens artistiques et amicaux avec Martha Graham en participant aux décors et costumes de plus d'une vingtaine de ses spectacles.
Ce corps, dont Noguchi se joue aussi quand des photographes de renom – Irving Penn, Lee Miller ou encore Arnold Newman – le font poser dans l’intimité de son atelier, où il devient sculpture parmi les sculptures.
Sébastien Delot, directeur-conservateur du LaM
assisté de Grégoire Prangé, chargé de la coordination de la conservation et des éditions
Téléchargez le guide de visite de l'exposition : FR, EN, NL
L'exposition ainsi que l'ensemble de la programmation liée à la célébration des 40 ans du LaM bénéficient d'un soutien exceptionnel de la MEL.
L'exposition ainsi que l'ensemble de la programmation liée à la célébration des 40 ans du LaM bénéficient du mécénat de la Fondation Crédit Mutuel Nord Europe, Grand Mécène des 40 ans du LaM.
Prendre l'autoroute Paris-Gand (A1/A22/N227)
Sortie 5 ou 6 Flers / Château / Musée d’art moderne
Métro ligne 1 - Station Pont de Bois
+ Bus Liane 6, direction Villeneuve d'Ascq Contrescarpe
ou Bus ligne 32, direction Wasquehal Jean-Paul Sartre
Arrêt L.A.M.
Métro ligne 2 - Station Fort de Mons
+ Bus Liane 6, direction Villeneuve d'Ascq Contrescarpe
Arrêt L.A.M.
Métro ligne 2 - Station Jean Jaurès
+ Bus ligne 32, direction Villeneuve d'Ascq Hôtel de Ville
Arrêt L.A.M.
Un parking à vélo vous est proposé à l'entrée du parc du musée
La carte « La MEL à Vélo », édition 2017-2018, vous informe sur les aménagements cyclables, stations V'lille, itinéraires conseillés... Élément indispensable à mettre dans toutes les sacoches, elle réunit l'ensemble des informations dont vous pouvez avez besoin lors de votre trajet en vélo
L'entrée principale du LaM est située en contrebas du parking P8, à proximité immédiate du rond-point situé au bout de l'allée du Musée
Deux parkings publics (non surveillés) sont disponibles pour garer vos véhicules :
- le parking P7 (dit Des moulins, véhicules de + de 1,8 m)
- le parking P8 (hauteur maxi : 1,8 m), à proximité immédiate de l'entrée principale du musée, mais de moindre capacité que le P7
Pour les bus, un dépose-minute est situé sur l'avenue de Canteleu
Les emplacements de parking réservés P.M.R. se situent juste avant le rond-point de l’allée du Musée, face au pavillon d’entrée du LaM