Guy Brunet
Derniers jours
Guy Brunet
Derniers jours
Du 5 avril
au 29 septembre 2024
Du 5 avril
au 29 septembre 2024
Né en 1945 à Viviez, Guy Brunet se prend de passion pour le cinéma en regardant les films projetés par son père, ancien projectionniste ambulant et programmateur de films dans plusieurs cinémas en Aveyron et dans le Tarn. Dès l’enfance, Guy Brunet réalise des dessins consacrés au cinéma, puis écrit à seize ans son premier scenario. Après avoir créé sa firme Paravision, il réalise en 2001 son premier film Cecil B DeMille.
Guy Brunet endosse à lui seul les différents métiers nécessaires à la fabrication d’un film : réalisateur, producteur, scénariste, dialoguiste, décorateur, constructeur et présentateur. Ses actrices et acteurs sont incarné·es par des silhouettes qu’il anime de ses différentes voix. À l’occasion de cette exposition qui invitera notamment à découvrir le processus créatif de l’artiste, le musée présentera un grand nombre de silhouettes, des affiches, des décors et scénarios écrits et dessinés par Guy Brunet mais aussi des films qu’il a réalisés. Conservant 26 pièces de l’artiste dans sa collection, le LaM s’est engagé ces dernières années dans une démarche de sauvegarde d’une œuvre et d’archives qui sont aujourd’hui menacées.
05.04.2024 > 29.09.2024
du mardi au dimanche
de 10 h à 18 h
Tarif plein : 11 €
Tarif réduit** : 8 €
*Hors frais de dossier
**Sur présentation d’un justificatif de moins de 3 mois et/ou en cours de validité
Guy Brunet, Quand la danse est reine, peinture sur carton ; 70 x 140 x 12 cm. Collection de l’artiste. Photo : N. Dewitte / LaM
Guy Brunet, Anne Baxter, Silhouette d'un acteur du film "Les Cathares", 2011, Don, 135 x 40 x 12 cm © droits réservés © Crédit photo : Nicolas Dewitte/LaM
Guy Brunet, Quand la danse est reine, peinture sur carton ; 70 x 140 x 12 cm. Collection de l’artiste. Photo : N. Dewitte / LaM
Guy Brunet, La fusée de Marataway, 2011, dessin Double page pliée Crayon de couleur et stylo-bille sur papier à gros carreaux, 22 x 16,4 cm, Don Guy Brunet en 2011 © droits réservés
© photo : Michel Bourguet
Conjointement à l’élaboration de son œuvre, Guy Brunet collecte une importante documentation qui lui sert à élaborer son histoire du cinéma mais aussi du Music-Hall, de la télévision et de la radio. Après des années de « petits boulots », il s’installe à Viviez dans les années 1990 dans une ancienne boucherie qu’il transforme en lieu d’habitation et en atelier. C’est dans ce lieu qu’il donne naissance à sa société de production : Paravision, dont le nom fait référence au Paradis et pour laquelle la firme américaine Paramount constitue l’une des influences majeures.
Fortement influencé par la culture cinématographique de son enfance, une partie de son œuvre est consacrée aux films, des années 1930 jusqu’aux années 1960, principalement américains mais aussi français, italiens ou allemands. Il a pu découvrir ces films au cinéma Le Plaza grâce à la programmation de son père, Charles Brunet.
Historien du cinéma autodidacte et érudit, Guy Brunet est également un créateur infatigable. Au fil des jours, il peint et assemble des matériaux, principalement de récupération, pour créer des silhouettes, des décors et des affiches entreposé·es dans sa maison-atelier de Viviez. Il rend aussi bien hommage aux réalisateurs, aux acteurs et actrices qu’aux équipes de tournage, maquilleur·euses, décorateurs et décoratrices : « Pour moi, le cinéma, les acteurs, c’est une seconde famille ».
Guy Brunet, Silhouettes du réalisateur et d’acteurs et d’actrices du film Les Cathares réalisé par Guy Brunet et affiche du film, 2011. Don de l’artiste au LaM. © DR. Photo : P. Bernard / LaM
Guy Brunet, Silhouette du réalisateur du film "Les Cathares", 2011, Don de l’artiste au LaM, 137,5 x 33,5 x 14 cm © droits réservés © Crédit photo : Nicolas Dewitte/LaM
Guy Brunet, Paravision, 2011. Peinture sur bois et carton ; 52 x 120 x 10 cm, Don Guy Brunet en 2011 © Crédit photo : Nicolas Dewitte/LaM
Des premiers scénarios, maquettes de décor, aux affiches et derniers films, l’exposition du LaM s’attachera à mettre en avant le processus créatif de Guy Brunet. Le parcours de l’exposition s’organisera autour d’une traversée de son œuvre de ses premiers dessins d’adolescent à sa dernière œuvre en cours : Le cinéma de mon père. Au travers de films, de décors et de témoignages, les visiteur·euses découvriront une sélection de 12 extraits de films qu’il a réalisés en hommage à Cecil B. DeMille, Jean Renoir, Marcel Pagnol, aux Frères Lumière, mais aussi à la télévision et à la radiodiffusion, avant de découvrir ses fictions dont La planète rêveuse.
Dans le contexte du bassin minier de Viviez-Decazeville dans l’Aveyron, Guy Brunet a créé un cinéma sans équivalent, dont l’apparente simplicité recèle une poésie et une humanité vibrante. L’oeuvre de ce réalisateur offre un passage vers un monde d’illusions et de couleurs, d’une grande liberté : « Paravision donne pour moi la rêverie au cinéma ».
Le LaM est engagé depuis 2019 dans un projet de production d’un film de Guy Brunet : Le cinéma de mon père. Du cinéma à la naissance de la télévision dans les foyers. Ce projet filmique, encore en cours de production, est le premier entièrement autobiographique qui s’organise autour du studio photographique de son père, de son activité de cinéaste ambulant, puis de la saga familiale. Cette collaboration donnera ainsi à voir une certaine histoire du cinéma « du cinéma muet à la naissance de la télévision dans les foyers » jusqu’à nos jours.
Au cœur du parcours, un documentaire, en cours de réalisation par Dmitri Makhomet, ainsi que des documents et archives, rendront compte du processus de sauvegarde de l’ensemble de l’oeuvre de Guy Brunet, aujourd’hui menacé. L’exposition est réalisée en partenariat avec Le Fresnoy Studio national des arts contemporains, Tourcoing, Hors-Champ, Festival du film d’art singulier, l’Association Paravision, les amis de Guy Brunet, Vivier et OSP, Musée de technologies de Rignac et le cinéma Le Mélies à Villeneuve d’Ascq.
Christophe Boulanger, attaché de conservation en charge de l'art brut.
Prendre l'autoroute Paris-Gand (A1/A22/N227)
Sortie 5 ou 6 Flers / Château / Musée d’art moderne
Métro ligne 1 - Station Pont de Bois
+ Bus Liane 6, direction Villeneuve d'Ascq Contrescarpe
ou Bus ligne 32, direction Wasquehal Jean-Paul Sartre
Arrêt L.A.M.
Métro ligne 2 - Station Fort de Mons
+ Bus Liane 6, direction Villeneuve d'Ascq Contrescarpe
Arrêt L.A.M.
Métro ligne 2 - Station Jean Jaurès
+ Bus ligne 32, direction Villeneuve d'Ascq Hôtel de Ville
Arrêt L.A.M.
Un parking à vélo vous est proposé à l'entrée du parc du musée
La carte « La MEL à Vélo », édition 2017-2018, vous informe sur les aménagements cyclables, stations V'lille, itinéraires conseillés... Élément indispensable à mettre dans toutes les sacoches, elle réunit l'ensemble des informations dont vous pouvez avez besoin lors de votre trajet en vélo
L'entrée principale du LaM est située en contrebas du parking P8, à proximité immédiate du rond-point situé au bout de l'allée du Musée
Deux parkings publics (non surveillés) sont disponibles pour garer vos véhicules :
- le parking P7 (dit Des moulins, véhicules de + de 1,8 m)
- le parking P8 (hauteur maxi : 1,8 m), à proximité immédiate de l'entrée principale du musée, mais de moindre capacité que le P7
Pour les bus, un dépose-minute est situé sur l'avenue de Canteleu
Les emplacements de parking réservés P.M.R. se situent juste avant le rond-point de l’allée du Musée, face au pavillon d’entrée du LaM