De Picasso à Séraphine


De Picasso à Séraphine
Du 29 septembre 2017
au 7 janvier 2018
Du 29 septembre 2017
au 7 janvier 2018
Collectionneur, marchand et critique d’art, Wilhelm Uhde a été l’un des premiers amateurs du cubisme, avant de se battre pour la reconnaissance de ceux qu’il nomma les « primitifs modernes » : André Bauchant, Camille Bombois, Séraphine Louis, Henri Rousseau, Louis Vivin, entre autres… En suivant le parcours d’Uhde, depuis sa rencontre avec Picasso jusqu’à sa découverte de Séraphine Louis, le LaM met en lumière une sélection d’oeuvres étonnantes provenant d’importantes collections publiques et privées, françaises et internationales.
Wilhelm Uhde est né en Allemagne en 1874. Juriste de formation, il se fixe à Paris en 1904 pour se consacrer à sa véritable passion, l’art d’avant-garde. Il assiste à la naissance du cubisme chez Picasso et Georges Braque et prend la défense du peintre Henri Rousseau, dit le Douanier. Installé à Senlis en 1912, il découvre avec fascination les travaux de sa femme de ménage, Séraphine Louis, et entreprend de la faire connaître dans le cercle des amateurs d’art.
Mais la déclaration de guerre l’interrompt dans sa lancée : citoyen allemand, donc ennemi, il quitte précipitamment la France, et sa collection est saisie, puis vendue. De retour en France au milieu des années 1920, désargenté, il se consacre pleinement à la reconnaissance de ceux qu’il nomme d’abord les « peintres du Coeur-Sacré », puis les « primitifs modernes ».
C’est ainsi qu’il désigne ceux qu’on appelle aujourd’hui, faute d’un meilleur terme, les peintres naïfs : André Bauchant, Camille Bombois, Séraphine Louis, qu’il retrouve en 1927, Henri Rousseau et Louis Vivin. Si le consensus n’a jamais été trouvé pour qualifier les oeuvres de ces peintres autodidactes, de nombreuses personnalités acquises à l’avant-garde les ont attentivement regardées : Wilhelm Uhde, bien sûr, et d’éminents collectionneurs parmi lesquels, en première ligne, Roger Dutilleul, à l’origine de la collection d’art moderne du LaM.
Entre le rappel à l’ordre des années 1920 et l’invention de l’art brut dans les années 1940, « l’art naïf » joue un rôle équivoque et peu étudié. À travers l’exposition De Picasso à Séraphine, Wilhelm Uhde et les Primitifs modernes, le LaM se penche sur ce champ artistique souvent négligé et méconnu.
Jeanne-Bathilde Lacourt, conservatrice en charge de l'art moderne au LaM
Prendre l'autoroute Paris-Gand (A1/A22/N227)
Sortie 5 ou 6 Flers / Château / Musée d’art moderne
Métro ligne 1 - Station Pont de Bois
+ Bus Liane 6, direction Villeneuve d'Ascq Contrescarpe
ou Bus ligne 32, direction Wasquehal Jean-Paul Sartre
Arrêt L.A.M.
Métro ligne 2 - Station Fort de Mons
+ Bus Liane 6, direction Villeneuve d'Ascq Contrescarpe
Arrêt L.A.M.
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+ Bus ligne 32, direction Villeneuve d'Ascq Hôtel de Ville
Arrêt L.A.M.
Un parking à vélo vous est proposé à l'entrée du parc du musée
La carte « La MEL à Vélo », édition 2017-2018, vous informe sur les aménagements cyclables, stations V'lille, itinéraires conseillés... Élément indispensable à mettre dans toutes les sacoches, elle réunit l'ensemble des informations dont vous pouvez avez besoin lors de votre trajet en vélo
L'entrée principale du LaM est située en contrebas du parking P8, à proximité immédiate du rond-point situé au bout de l'allée du Musée
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- le parking P8 (hauteur maxi : 1,8 m), à proximité immédiate de l'entrée principale du musée, mais de moindre capacité que le P7
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