- L'Oeil, n°650, octobre 2012. - 129 p. ; coul. ; N et B ; 30 cm - repr. p. 40
- Collections. - Paris : Hazan, 2010 ; Villeneuve-d'Ascq : LaM, 2010. - 254 p. ; coul. ; N et B ; 22 cm ISBN 978-2-86-96-1082-8 - repr. p. 100Voir catalogue de la Bibliothèque Dominique Bozo, LaM
- Beaux-arts magazine n°335, mai 2012. - Issy-les-Moulineaux, 2012/05. - 156 p. ; coul. ; 29 cm ISSN 0757 2271 - repr. p. 61
- Buren : Dada, hors série n°1. - Paris : Arola, 2012/06. - 50 p. il. ; coul. ; 24 cm ISSN 1261-4858 - repr. p. 32, cit. p. 32
- Barbant (Corinne) [Directeur de la publication] et Boulanger (Christophe) [Directeur de la publication]. - Oeuvres. - LaM-Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, 2014. - 312 p. ; coul. ; N et B ; 29 cm ISBN 978-2-86961-154-2 - Repr. p. 283, cit. p. 283Voir catalogue de la Bibliothèque Dominique Bozo, LaM
- Daynac (Elsa). - Podcast "Entrer dans la couleur" : "Écouter, voir... Écoutez voir !" - E5. - Villeneuve-d'Ascq : LaM-Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, 2021. - 19 min 56Voir catalogue de la Bibliothèque Dominique Bozo, LaM
Avec la série des *Cabanes éclatées*, débutée en 1975, Buren fait évoluer sa pratique d’un travail in situ (œuvre conçue pour un lieu précis) vers un travail « situé » en concevant des œuvres qui peuvent être réinstallées et rejouées d’un lieu à l’autre. Elaborée en 2000 pour l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne, *La Cabane éclatée* aux trois peaux est réactivée au LaM.
Disposées au centre de la salle, trois cabanes de forme cubique, réalisées à l’aide de bois et de plexiglas colorés, s’imbriquent à la manière de poupées gigognes. Elles constituent une architecture multicolore, fragile, éphémère, enserrée dans une autre architecture – celle du musée –, blanche et pérenne. Les portes de la cabane étendent l’œuvre aux dimensions du lieu qui l’accueille et permettent la déambulation du visiteur. L’artiste explique : « L’éclatement permet également de découper, d’éventrer le parallélépipède et, donc, permet d’y entrer. On peut toujours tourner autour mais en plus on peut y pénétrer. C’est aussi un travail qui n’implique pas un point de vue unique mais plusieurs points de vue différents. Tout en restant dans le même lieu, on peut se trouver successivement à l’intérieur ou à l’extérieur, et même pris en sandwich. » Les rapports entre le rouge, le jaune et le bleu des plexiglas créent des atmosphères colorées qui varient selon la déambulation du visiteur, vite pris au jeu des superpositions et des mélanges.
Ludique et sensuelle, la cabane semble très éloignée de l’austérité des premières toiles rayées de Buren. Pourtant, non seulement le motif perdure (la bande verticale de 8,7 cm habille encore, en pointillé, l’armature des cabanes), mais l’intention de l’artiste reste identique : faire dériver le regard sur autre chose que le motif.
En 1968, c’est vers les parties cachées de la peinture, vers son support, que glisse le regard. En 2000, il se porte sur les parties cachées de l’institution muséale, ses cimaises et les partis pris qu’elles sous-tendent.
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