Présentée jusqu’au 11 février 2024, cette exposition interroge la notion de singularité, un qualificatif souvent utilisé pour parler des artistes d’art brut.
C’est cette étiquette, assignée à des personnalités très différentes, libres et insolites dans leur manière de créer que le Musée municipal Paul-Dini redéfinit à travers le parcours de 12 artistes liés à la région Auvergne-Rhône-Alpes. Certains sont autodidactes, d’autres utilisent des matériaux inhabituels mais tous développent une œuvre personnelle, atypique et inclassable !
Joseph Barbiero (1901-1992)
Né en 1901 en Italie, Joseph Barbiero à 64 ans lorsqu’il décide de se mesurer aux sculptures de la cathédrale Notre-Dame-de-l ’Assomption de Clermont-Ferrand. Fraichement retraité de ses activités de maçon, il entreprend de réaliser des sculptures avec cette même pierre de lave volcanique noir. En buste, en pied et souvent isolé, ces personnages sculptés sont représentés par l’artiste dans leur plus simple appareil.
Anselme Boix-Vives (1899-1969)
Peintre autodidacte dont l’œuvre fut longtemps assimilée à l’art naïf, Anselme Boix-Vive est né dans une famille de métayer. C’est en 1926, alors qu’il assiste à un défilé de mutilés de guerre, qu’il se met à chercher une solution pour établir la paix. Véritable obsession qui le suit jusqu’à la fin de sa vie, il se met alors à rédiger son plan de paix en secret. Il peint des oeuvres colorées et joyeuses qui évoquent son enfance passée à garder des moutons en Catalogne, mais aussi les histoires de Savoie où il s’était installé.
Gaston Chaissac (1910-1964)
Généralement affilié à l’art brut, Gaston Chaissac se qualifie de « peintre rustique moderne ». L’originalité de son art tient à son appartenance revendiquée au monde rural et à l’utilisation de procédé moderne. Multipliant les supports, il se sert d’objets et de matériaux trouvés pour réaliser ses œuvres.
Gaston Chaissac, La Dame oubliée, 1960. © Adagp, Paris. © Crédit photo : Bernard Philip.
Antoine Rabany (1844-1919)
Ces drôles de figures, dont nombreuses ont été collectées par le collectionneur suisse Josef Müller, sont surnommées par Jean Dubuffet les « Barbus Müller ». Longtemps resté inconnu, l’auteur de ces figures emblématiques de l’art brut a récemment été retrouvé grâce aux recherches de Bruno Montpied. Il s’agit d’Antoine Rabany ancien zouave et cultivateur d’Auvergne.
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Prendre l'autoroute Paris-Gand (A1/A22/N227)
Sortie 5 ou 6 Flers / Château / Musée d’art moderne
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+ Bus Liane 6, direction Villeneuve d'Ascq Contrescarpe
ou Bus ligne 32, direction Wasquehal Jean-Paul Sartre
Arrêt L.A.M.
Métro ligne 2 - Station Fort de Mons
+ Bus Liane 6, direction Villeneuve d'Ascq Contrescarpe
Arrêt L.A.M.
Métro ligne 2 - Station Jean Jaurès
+ Bus ligne 32, direction Villeneuve d'Ascq Hôtel de Ville
Arrêt L.A.M.
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Un parking à vélo vous est proposé à l'entrée du parc du musée
La carte « La MEL à Vélo », édition 2017-2018, vous informe sur les aménagements cyclables, stations V'lille, itinéraires conseillés... Élément indispensable à mettre dans toutes les sacoches, elle réunit l'ensemble des informations dont vous pouvez avez besoin lors de votre trajet en vélo
Venir à pied
L'entrée principale du LaM est située en contrebas du parking P8, à proximité immédiate du rond-point situé au bout de l'allée du Musée
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Deux parkings publics (non surveillés) sont disponibles pour garer vos véhicules :
- le parking P7 (dit Des moulins, véhicules de + de 1,8 m)
- le parking P8 (hauteur maxi : 1,8 m), à proximité immédiate de l'entrée principale du musée, mais de moindre capacité que le P7
Pour les bus, un dépose-minute est situé sur l'avenue de Canteleu
Accès P.M.R.
Les emplacements de parking réservés P.M.R. se situent juste avant le rond-point de l’allée du Musée, face au pavillon d’entrée du LaM