Buren, œuvre en métal et en verre. En plein chantier.

Daniel Buren au LaM !


Débutée en 1975, la série des Cabanes éclatées fait évoluer la pratique de Daniel Buren d’un travail in situ – un art qui se fait à l’endroit même où il s’expose et toujours en fonction du lieu – vers la conception d'œuvres qui peuvent être réinstallées et rejouées indifféremment d’un lieu à l’autre.

Au centre de la salle d’exposition, trois cabanes cubiques s’imbriquent l’une sur l’autre à la manière de poupées gigognes constituant une architecture multicolore, fragile, éphémère, enserrée dans une autre architecture, blanche et pérenne. Les portes de la cabane, projetées sur les murs de la salle, étendent l’œuvre aux dimensions du lieu qui l’accueille et invitent les visiteur·euse·s à déambuler en son sein.

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Buren, œuvre en métal et en verre. En plein chantier.
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Buren, œuvre en métal et en verre. En plein chantier.
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Buren, œuvre en métal et en verre.

Conservés en réserve depuis cinq ans, les différents panneaux de bois et carreaux de plexigas rouges, jaunes et bleus qui constituent la Cabane du LaM sont remontés dans les salles du musée afin de revoir le protocole strict de montage et de démontage de l’œuvre.

À cette occasion, deux étudiant·e·s de l’École Supérieure d’Art / Dunkerque-Tourcoing (ESÄ) sont invité·e·s à participer au remontage de l’œuvre ainsi qu'à la rédaction de son protocole de montage et de démontage.